Donald Trump a signé un décret, ce jeudi 6 février, imposant des sanctions contre la Cour pénale internationale (CPI), qu’il a accusée d’avoir « engagé des actions illégales et sans fondement contre l’Amérique et notre proche allié Israël ».
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Le texte, publié hier par la Maison-Blanche et salué par l’État hébreu, interdit l’entrée aux États-Unis aux dirigeants, employés et agents de la CPI, ainsi qu’aux membres les plus proches de leurs familles et à toute personne ayant soutenu les travaux d’enquête de la CPI. Le décret prévoit également le gel de tous les avoirs détenus aux États-Unis par ces mêmes personnes.
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« Je félicite vivement le président Trump », a déclaré ce vendredi le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar sur X. « La CPI poursuit de façon agressive les dirigeants élus d’Israël, la seule démocratie au Moyen-Orient », a-t-il ajouté, estimant qu’elle n’avait aucune légitimité étant donné qu’« Israël et les États-Unis ne sont pas parties au Statut de Rome et ne sont pas membres de la CPI ».
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De son côté, la CPI a condamné les sanctions américaines et s’est engagée à « continuer à rendre justice ». « Nous appelons nos 125 États parties, la société civile et toutes les nations du monde à s’unir pour la justice et les droits humains fondamentaux », a déclaré l’instance dans un communiqué. Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme a demandé aux États-Unis de « revenir sur cette mesure », tandis que l’Union européenne a confié à l’AFP regretter cette décision, « se réservant la possibilité de prendre des mesures de son côté ».
Pour rappel, la CPI est une juridiction permanente chargée de poursuivre et juger des individus accusés de génocide, de crime contre l’humanité et de crime de guerre. Fondée en 2002, la Cour, basée à La Haye aux Pays-Bas, n’a prononcé qu’une poignée de condamnations.
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