![L'Assemblée nationale.](https://www.lejdd.fr/lmnr/rcrop/375,250,FFFFFF,forcey,center-middle/img/var/jdd/public/styles/paysage/public/media/image/2025/02/07/12/sipa_01196398_000088.jpg?VersionId=yW.7mdNIhFWvp9GvhliZZ.MWbHXh912S)
Alors que les tensions diplomatiques entre les deux pays perdurent, le sujet de la dette de l’Algérie envers les hôpitaux français s’est invité au Parlement cette semaine. Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national, a adressé une question écrite au gouvernement sur le sujet.
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« Quelles mesures concrètes le gouvernement entend mettre en œuvre pour recouvrer ces créances », a interpellé le député RN ce 4 février. Avant d’ajouter : « Cette situation fragilise non seulement les finances des hôpitaux publics, mais aussi la qualité des soins proposés aux Français. » L’élu lepéniste fait référence à des révélations du journal l’Opinion le 20 janvier dernier quant aux factures impayées laissées par des patients algériens, dont le montant total atteint les 44,9 millions d’euros en 2023 seulement pour l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).
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Au Sénat, Jacqueline Eustache, élue Les Républicains du Val-d’Oise, a elle aussi interpellé l’exécutif sur le sujet, profitant d’une séance de questions d’actualité au gouvernement, le 29 janvier dernier, pour mettre sur la table le sujet brûlant.
« L’Algérie a laissé en 2023 une dette de 45 millions d’euros auprès des hôpitaux parisiens. Or le Sénat avait déjà pointé, en 2017, une dette de 27 millions d’euros, conséquence d’un accord de 2007 passé entre Bernard Kouchner et son homologue algérien, qui exempte de visa les détenteurs d’un passeport diplomatique algérien souhaitant voyager en France, et qui permet à toute la nomenklatura algérienne de venir se faire soigner dans notre pays… », a développé la parlementaire LR.
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L’élue a ensuite solennellement demandé au ministre chargé de la Santé et de l’accès au soin, Yannick Neuder, de remettre en cause l’accord de 2007, passé entre la France et l’Algérie, qui permet aux ressortissants de ce pays de bénéficier plus facilement de soins sur le sol français. « Nous allons rétablir […], une politique de tolérance zéro à l’encontre de ce qui est une forme de fraude, en modernisant et en sécurisant le système d’information hospitalier », lui a répondu l’intéressé.
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