Il « urinait dans le café de ses chefs », dans « les repas de ses collègues », « déféquait dans des boîtes » qu’il mettait au congélo du boulot, était l’auteur « d’exhibitions sexuelles en tout genre » et de harcèlement d’un collègue handicapé, rapporte L’Est Républicain.
A la barre du tribunal correctionnel de Bar-le-Duc (Meuse), l’homme qui avait une vingtaine d’années d’ancienneté dans l’entreprise, n’a pas vraiment donné d’explication convaincantes sur ses faits et gestes. Si ce n’est de déclarer que ce n’étaient « que des jeux entre collègues », « des défis », auxquels il s’est adonné d’avril 2017 à avril 2023, précisent encore nos confrères. Depuis, il a été mis à pied et licencié.
Il a finalement écopé de 12 mois ferme, aménagés en détention à domicile sous surveillance électronique, d’un suivi sociojudiciaire pendant cinq ans, ou bien encore d’avoir son nom inscrit au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (FIJAIS).