Nouveau revers pour les autorités françaises. Selon les informations d’Europe 1, l’Algérie a refusé l’expulsion d’un nouveau ressortissant en provenance de l’Hexagone ce week-end. Interpellé pour des violences intrafamiliales et sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), l’individu était dans un centre de rétention administrative (CRA) à Nice depuis le 1er février dernier.
Publicité
La suite après cette publicité
À l’arrivé de cet homme à l’aéroport d’Alger, les forces de l’ordre ont refusé de le reprendre, arguant que « seules les personnes sous dotation de protection d’urgence ou disposant d’un laisser-passer consulaire avec passeport » pouvaient être reprises. Sur place, les policiers français auraient été accueillis de façon méprisante. « Allez c’est bon, cassez-vous », aurait notamment été lancé. En conséquence, le clandestin en question a été renvoyé vers la France et a été placé dans le CRA du Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne), ce dimanche 2 février.
La suite après cette publicité
« C’est une nouvelle humiliation de l’État-voyou algérien »
« C’est un nouveau scandale et une nouvelle humiliation de l’État-voyou algérien. Quotidiennement, l’Algérie se moque de la France, méprise les Français et bafoue nos institutions », s’est indigné le député UDR des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, sur les ondes d’Europe 1. « Quand est-ce que le gouvernement se décidera enfin à prendre les mesures qui s’imposent ? La fin des visas, les sanctions économiques, l’abrogation des accords de 1968 ? », a-t-il questionné.
La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Sur fond de vives tensions entre la France et l’Algérie, c’est un nouvel échec pour Paris, après l’expulsion de l’influenceur Doualemn, accusé d’antisémitisme et d’appels au meurtre, en janvier dernier. Arrivé à l’aéroport d’Alger, l’individu de nationalité algérienne avait été refusé par les autorités et avait rebroussé chemin. Les tensions entre les deux pays sont liées notamment au soutien de la France au plan d’autonomie marocain du Sahara occidental et à la détention en Algérie de l’écrivain binational Boualem Sansal, critique envers le régime d’Alger.
Sur le cas de l’écrivain enfermé depuis mi-novembre, dans un entretien donné à l’Opinion ce lundi 3 février, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a dénoncé une « affaire scabreuse visant à mobilier contre l’Algérie ». Plus généralement, le dirigeant a déploré « un climat délétère » entre la France et l’Algérie et a estimé que « nous perdons du temps avec le président Macron ». Il a également affirmé ne pas vouloir une « séparation qui deviendrait irréparable ».
Source : Lire Plus