Que s’est-il passé cette semaine au centre hospitalier de Longjumeau (Essonne) ? Une jeune femme de 20 ans, admise aux urgences, y est décédée après une attente de plusieurs heures, relatent nos confrères du Parisien. Atteinte d’une maladie génétique, elle était venue accompagnée de ses proches pour une hyperthermie, le matin.
« Personne ne comprend ce qui a pu se passer »
Après un premier examen, elle a été installée dans un box. Ce n’est que vers 16 heures mercredi, après son passage au scanner, que les soignants ont constaté la dégradation de son état. Victime d’un arrêt cardiaque, la jeune femme n’a pas pu être réanimée et son décès a été prononcé vers 19h30.
« Les équipes étaient traumatisées. Personne ne comprend ce qui a pu se passer. C’est terrible », confie Cédric Lussiez, directeur du GHNE (Groupement hospitalier du Nord Essonne). Auprès de BFMTV, l’homme évoque un « événement indésirable grave, en l’occurrence gravissime », qui va faire l’objet d’investigations au sein de l’hôpital. Une autopsie du corps était prévue jeudi pour déterminer les causes exactes de la mort.
Des soignants débordés
Dans les colonnes du Parisien, certains membres du personnel pointent des dysfonctionnements au sein de l’établissement. Ils évoquent des fermetures de lits, des urgences débordées et des patients qui attendent dans les couloirs ou sur des brancards.
Cédric Lussiez rappelle que le plan blanc venait d’être activé à Longjumeau, en raison d’un pic d’activité lié à la grippe saisonnière. Mercredi, les urgences ont accueilli une centaine de personnes, contre 80 en moyenne en temps normal. « Mais cela ne permet pas de faire un lien avec la mort de la patiente », assure le directeur au micro de BFMTV.