décès brutal•Dans la nuit de vendredi à samedi, un médecin avait été appelé auprès d’un prévenu, renvoyé devant le tribunal de Bobigny pour des violences conjugales. Il a conclu à une crise d’angoisse mais le prévenu est décédé peu après d’une attaque cardiaque
20 Minutes avec AFP
Publié le 07/12/2024 à 12h57 • Mis à jour le 07/12/2024 à 12h58
Vers 1h30, dans la nuit de vendredi à samedi, un homme est décédé d’une crise cardiaque au dépôt du tribunal judiciaire de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, lieu où sont détenues les personnes en attente de jugement. Selon le récit des policiers, le prévenu, qui devait être présenté au tribunal pour des faits de violences conjugales, a été pris d’un malaise dans sa cellule.
D’après le diagnostic du médecin, intervenu une demi-heure plus tard, il souffrait d’une crise d’angoisse et pouvait être maintenu dans sa cellule mais sous surveillance régulière des forces de l’ordre, selon la même source. Peu de temps après son départ, les policiers ont retrouvé le prévenu en arrêt cardio-respiratoire. Malgré leurs tentatives de réanimation et l’intervention des secours, l’homme a été déclaré décédé peu après 3h30.
Une enquête a été ouverte pour recherches des causes de la mort et confiée au service départemental de police judiciaire, a indiqué le parquet, sans plus de précisions à ce stade.
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