La sélectionneuse du Canada Bev Priestman, impliquée dans un scandale d’espionnage pendant les Jeux olympiques 2024 et suspendue, ne retrouvera pas son poste.
Bev Priestman, suspendue de son poste de sélectionneuse du Canada aux JO en raison d’un scandale d’espionnage, ne reviendra pas à la tête de l’équipe nationale, a annoncé mardi Canada Soccer, la Fédération canadienne de football.
Priestman et deux de ses adjoints avaient été suspendus pour un an par la Fifa fin juillet pour avoir organisé l’espionnage par drone de l’entraînement de l’équipe de Nouvelle-Zélande, leurs futures adversaires.
Un rapport publié mardi par Canada Soccer considère que la sélectionneuse et son adjointe Jasmine Mander “ont organisé, approuvé et cautionné les actes” de l’autre entraîneur-adjoint Joey Lombardi, qui pilotait le drone.
“Les trois personnes actuellement suspendues par la Fifa ne reviendront pas. La recherche d’un nouveau sélectionneur va débuter prochainement”, précise Canada Soccer.
Le Canada avait gagné le match contre la Nouvelle-Zélande, mais s’était vu sanctionné d’un retrait de six points pour tricherie. L’équipe avait toutefois réussi à se qualifier pour les quarts de finale, où elle avait été éliminée par l’Allemagne aux tirs au but.
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