Après la publication ce dimanche soir d’un communiqué de l’avocate de l’ex-femme de Nekfeu, dans lequel celle-ci l’accuse de viols et violences sexuelles, physiques et psychologiques répétés, le rappeur de 34 ans a donné ses explications dans un texte posté sur X par son avocate Marie-Alix Canu-Bernard, qu’a pu joindre 20 Minutes.
Accusations, non-représentation d’enfant, interpellation de son ex-femme, et garde d’enfant confié au rappeur dans un jugement prononcé en mars 2024, 20 Minutes fait le point sur cette affaire.
Quelles accusations sont portées contre Nekfeu ?
Dans son communiqué publié ce dimanche soir par l’avocate Florence Fekom, l’ex-femme de Nekfeu l’accuse de « violences psychologiques, sexuelles et physiques commises pendant leur relation soit durant près de quatre ans ».
Elle ajoutait également avoir « signalé les faits de violences conjugales et de viols sans avoir porté plainte », « craignant les représailles » et dénonçant « un traitement judiciaire différencié » et faisant à présent état de sa volonté de porter plainte et de « produire les éléments à l’appuie de sa déclaration ». A 20 Minutes, l’avocate affirme ce lundi matin disposer « d’un dossier fourni ».
Pourquoi son ex-femme aurait-elle été placée en garde à vue ?
Dans sa réponse transmise par le biais de son avocate Marie-Alix Canu-Bernard, Nekfeu, Ken Samaras de son vrai nom, a livré quelques éléments relatifs aux contentieux qui l’opposent à son ex-épouse et visant à démentir ce « communiqué entièrement mensonger ».
Il révèle notamment que son ex-femme a été interpellée ce dimanche soir « pour la disparition inquiétante de mon fils de trois ans », au moment même où paraissait le communiqué le mettant en cause.
Il s’agirait de la troisième fois que son ex-femme ne lui ramène pas leur enfant après des vacances ou un week-end, et cela alors qu’un jugement aux affaires familiales prononcé en mars 2024 confiait la garde du petit garçon à son père dans le cadre de leur procédure de divorce engagée il y a trois ans. Un appel sur cette décision est en cours.
Le communiqué de l’avocate de l’artiste précise que son ex-compagne sera jugée en janvier 2025 pour « non-représentation d’enfant » et c’est pourquoi elle était placée sous contrôle judiciaire.
Des accusations de viols et violences déjà classées sans suite ?
Le rappeur assure également que « ces accusations ont déjà été classées sans suite ». Il ajoute « avoir déjà transmis à la police tous les éléments prouvant mon innocence et les intentions malveillantes de mon ex-épouse, dont des échanges privés et des témoignages de sa propre famille ». Pour finir, Nekfeu indique avoir été l’objet de tentative « de chantage financier » de la part de son ex-femme.
Que dit le parquet de Paris ?
Si le parquet de Paris ne confirmait pas le placement en garde à vue de son ex-épouse, ce dernier a affirmé ce lundi à l’AFP avoir classé entre septembre 2023 et mai 2024 trois plaintes successives de l’ex-épouse pour viol, violence ou harcèlement. Une procédure est toujours en cours en revanche « pour faux et usage de faux depuis mai 2024 », concernant « les attestations versées dans les précédentes procédures » par le rappeur, d’après le ministère public.
Le parquet a en outre précisé que Nekfeu a de son côté engagé plusieurs procédures contre son ex-compagne pour non-représentation d’enfants entre 2022 et 2024. Si deux ont été classées, l’ex-compagne doit être jugée fin janvier pour deux autres.