Disqualifiée le 8 septembre dernier pour avoir lâché la corde qui la liait à son guide à quelques foulées de la ligne d’arrivée lors des Jeux paralympiques de Paris 2024, la para-marathoniennne Elena Congost avait formulé une lettre pour réclamer sa médaille de bronze. Une demande rejetée par la fédération internationale.
Mauvaise nouvelle pour Elena Congost, disqualifiée alors qu’elle se dirigeait vers une médaille de bronze lors des Jeux paralympiques. Le 8 septembre dernier, la para-marathonienne espagnole (catégorie T12, réservée aux parathlètes malvoyants) franchissait la ligne d’arrivée à la troisième place. Mais avant de fêter cette jolie performance, son guide, frappé d’une crampe, avait trébuché… .L’Ibérique de 37 ans lui était alors venu en aide et avait lâché, brièvement, la corde qui les unissait. Chose qui est interdite. La disqualification avait profité à la Japonaise Misato Michishita, montée sur la troisième marche du podium malgré trois minutes de retard.
Plus de deux semaines après ce malheureux événement qu’elle a caractérisé d'”injuste et surréaliste”, l’Espagnole avait rédigé une lettre à la Fédération Internationale paralympique d’Athlétisme pour appeler “au bon sens et à l’équité”.
Toujours dans cet esprit de justice sportive, Me Jean-Louis Dupont, son avocat, et Elena Congost n’avaient pas réclamé à la fédération la médaille de bronze de Misato Michishita, mais avaient souhaité la création d’une deuxième, pour récompenser également la parathlète espagnole. Une demande soutenue par le Comité Paralympique Espagnol (CPE).
Ce mercredi, la fédération a fait savoir au CPE que la demande a été refusée, mais déclare “valoriser positivement les valeurs de solidarité et d’esprit sportif démontrées par Elena Congost”, indique Relevo. Une réponse que la principale intéressée n’a visiblement pas appréciée, qui “envisage de saisir la justice pour sa requalification dans l’épreuve, avec l’aide de son avocat Jean-Louis Dupont”, annonce le média espagnol.
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