cliente mécontente•Cette passagère mécontente de la SNCF témoigne de son expérience
20 Minutes avec agences
Publié le 25/10/2024 à 12h35 • Mis à jour le 25/10/2024 à 12h35
Cette femme originaire d’Agen (Lot-et-Garonne) risque de ne plus prendre le train pendant un bon moment. En effet, son dernier trajet en direction de Bordeaux, accompagné de son chat, ne s’est pas bien passé, rapportent nos confrères de La Dépêche. Pas de retard cette fois, il s’agit plutôt du comportement des agents ferroviaires dont la passagère déplore leur excès de zèle.
Cette drôle d’histoire remonte à juin dernier. Cette Agenaise se rend avec son chat à la gare. L’animal n’a pas de titre de transport, bien que ce soit obligatoire. Mais sa propriétaire n’a pas pu l’acheter en raison d’un bug de l’application de la SNCF, qui l’obligeait à payer sa place une seconde fois. Honnête, celle-ci va à la rencontre des contrôleurs pour faire part de sa situation.
Les agents lui proposent alors de payer 20 euros pour se mettre en règle au lieu des sept euros de base. La femme refuse et engage 85 euros pour contester. C’est à ce moment que les choses tournent au vinaigre. Sa carte d’identité lui est demandée, mais elle ne l’a pas sur elle. Elle souhaite présenter une version numérique sur son téléphone, mais le réseau mobile est capricieux. L’un des contrôleurs décide de contacter la police pour vérifier son identité à son arrivée à Bordeaux.
Sur le quai, cinq policiers l’attendent de pied ferme. En guise d’au revoir, le contrôleur lui promet de tout faire pour faire échouer sa contestation. C’est une réussite. Depuis cette affaire, la voyageuse n’a eu aucun dédommagement de la part de la SNCF. Au-delà de l’argent, elle dénonce l’abus de certains contrôleurs. L’entreprise, contactée sur cette affaire, s’est engagée à étudier de près le cas de cette cliente.
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