CONTRE-ATTAQUE•L’avocat de Gérard Depardieu, Jérémie Assous, affirme que les propos obscènes de l’acteur diffusés dans « Complément d’enquête » faisaient partie d’une « œuvre de fiction ». Il accuse France Télévisions d’avoir manipulé les images
L.G.
Publié le 22/10/2024 à 21h23 • Mis à jour le 22/10/2024 à 21h23
Jérémie Assous, l’avocat de Gérard Depardieu, a pris la défense de son client lors d’une intervention sur BFMTV ce mardi. Il a reconnu que l’acteur avait bien tenu les propos obscènes qui lui sont reprochés, mais a insisté sur le fait qu’ils faisaient partie d’une « œuvre de fiction ».
Selon lui, « Complément d’enquête » a trompé le public en les présentant comme un documentaire d’investigation, alors qu’il s’agissait d’un tournage réalisé par Yann Moix. Jérémie Assous a dénoncé un « montage illicite » qui aurait induit les spectateurs en erreur.
Des scènes conçues dans un cadre fictionnel
Lors de son intervention, l’avocat de Gérard Depardieu a expliqué que, pour le producteur, ces scènes ont toujours été conçues dans un cadre fictionnel, et non comme une séquence documentaire. Il accuse France Télévisions d’avoir « vendu ces images comme de l’information », manipulant ainsi la perception du public.
Pour Jérémie Assous, le montage réalisé par « Complément d’enquête » présente une œuvre de fiction comme s’il s’agissait d’une scène réelle, ce qui a alimenté la controverse autour des propos de l’acteur.
Un rapport d’huissier accablant
Un rapport d’huissier, publié hier par Le Parisien, a toutefois apporté des éléments accablants contre l’acteur. Ce rapport a confirmé que les propos de Gérard Depardieu étaient directement adressés à la fillette, contrairement à la défense de l’acteur qui avait laissé entendre qu’il ne parlait pas directement à elle. Cette révélation a été confirmée par plusieurs autres médias compliquant la ligne de défense de l’acteur.
Par ailleurs, Gérard Depardieu est impliqué dans une autre procédure judiciaire pour viols et agressions sexuelles présumées sur l’actrice Charlotte Arnould. Son procès pour ces faits doit s’ouvrir le 28 octobre devant le tribunal correctionnel de Paris.
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