colocataires indésirables•À Charleville-Mézières, Sarah Bouaza vit au quotidien avec des cafards depuis plusieurs mois. Désespérée, elle a fini par tomber malade
20 Minutes avec agences
Publié le 18/09/2024 à 16h02 • Mis à jour le 18/09/2024 à 16h02
Sarah Bouaza vit un véritable cauchemar depuis janvier dernier. Alors qu’elle a emménagé dans un logement social, elle s’est vite rendu compte qu’elle n’était pas la seule à habiter l’appartement. Ce dernier est en effet envahi de cafards. Cette cohabitation a fini par avoir des répercussions sur la santé mentalede Sarah, comme elle en témoigne auprès de nos confrères de L’Ardennais.
La locataire est épuisée. Les insectes rampants sont partout : dans les meubles, les tiroirs, les canapés et même dans les jouets de ses petits-enfants. C’est une véritable infestation. Son bailleur Habitat 08 a beau avoir envoyé à plusieurs reprises une société spécialisée, les cafards continuent de se multiplier.
La détresse de cette femme est telle qu’elle a commencé à développer des troubles psychologiques, perturbant grandement sa vie quotidienne. « Je dors presque plus parce que j’ai peur d’en avaler un ou qu’ils entrent dans mon oreille. J’ai développé une phobie au point de devoir me faire soigner », a-t-elle assuré aux journalistes de L’Ardennais.
Après s’être lancée dans une grève de la faim pour tenter de se faire entendre, elle a dû très vite arrêter à cause de ses traitements médicamenteux. Signe d’espoir : le bailleur aurait enfin trouvé le foyer d’origine de cette invasion. Bien que le traitement soit en cours, Sarah, traumatisée, espère être relogée ailleurs.
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