risky business•Une femme de 41 est en garde à vue à Toulouse après qu’une « patiente » a convulsé dans son cabinet clandestin où elle « regonflait » fesses et lèvres
H.M.
Publié le 16/09/2024 à 18h38 • Mis à jour le 16/09/2024 à 18h38
Elle avait trouvé l’adresse sur Instagram mais l’appartement sous-loué n’avait rien d’un cabinet médical. Une Toulousaine de 24 ans a été secourue par les pompiers samedi après avoir été prise de convulsions chez son « esthéticienne » où elle venait se faire gonfler les fesses.
La « patronne » de cet établissement clandestin, âgée de 41 ans, a elle-même appelé les secours mais lorsque la police est arrivée sur les lieux, elle n’était plus là et son « matériel » avait disparu.
Interpellée dimanche, la suspecte a, de source policière, reconnu se livrer à des « augmentations » de fessiers et de lèvres.
La quadragénaire, déjà connue des services, a dit aux enquêteurs où se trouvait la seringue utilisée et leur a indiqué qu’elle s’était contentée d’injecter un produit anesthésiant. Sa garde à vue a été prolongée, le temps de pousser les investigations sur une activité qu’elle exerçait dans l’ombre depuis le mois de mars, sans avoir les compétences médicales requises.
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