Dans un message sur son compte Instagram, l’Australien Matthew Richardson a annoncé qu’il allait désormais représenter la Grande-Bretagne. Il a décroché trois médailles lors des Jeux olympiques de Paris, en cyclisme sur piste.
Né à Maidstone en Angleterre, Matthew Richardson a passé la première partie de son enfance au pays avant de suivre ses parents en Australie, à neuf ans. Devenu un athlète de haut niveau, le pistard a gagné trois médailles lors des Jeux olympiques de Paris. Le sprinteur de 25 ans a décidé de changer de nationalité sportive en vue des prochaines compétitions.
“J’ai pris la décision de faire mes valises et de déménager à l’autre bout du monde pour commencer le prochain chapitre de ma carrière cycliste”, a révélé Matthew Richardson sur son compte Instagram. “C’est avec un sentiment d’enthousiasme et de renouveau que j’annonce que je rejoins la Great British Cycling Team.”
Matthew Richardson partage par ailleurs sa vie avec la Britannique Emma Finucane, qui pratique elle aussi le cyclisme sur piste et qui a également décroché trois médailles à Paris dont un titre sur la vitesse par équipe. “C’était un choix personnel, fait après un examen attentif de ma carrière et de mon avenir”, a justifié Richardson. “Je respecte profondément l’Australie et l’Aus Cycling Team et elle fera toujours partie de qui je suis.”
Pour l’Australie, il s’agit d’une grosse perte sportive, avec un membre essentiel de sa vitesse par équipe, en bronze à Paris. Matthew Richardson a aussi pris deux médailles d’argent aux JO, sur la vitesse individuelle et le keirin derrière le Néerlandais Harrie Lavreysen. “Nous comprenons que le désir de concourir pour un pays dans lequel on est né peut susciter de fortes émotions”, a réagi de son côté Jesse Korf, le responsable de la performance du cyclisme australien sur piste.
Toutefois, la Fédération australienne a la possibilité, si elle le souhaite, d’activer une clause qui pourrait empêcher Matthew Richardson de concourir sur la scène internationale durant les deux prochaines années. “C’est un sujet dont nous devrions discuter en interne, car nous avons évidemment notre mot à dire à ce sujet et nous devons le réexaminer”, a lancé Jesse Korf, pour qui il est “trop tôt” dans la perspective d’activer ou non la clause.
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