Du 28 août au 8 septembre 2024 se tiendront les Jeux paralympiques de Paris. En marge des épreuves, les athlètes résideront au village olympique, qui n’a subi que quelques ajustements depuis la fin des Jeux olympiques.
Avant le début des Jeux paralympiques de Paris le 28 août, le village olympique, toujours situé en Seine-Saint-Denis, n’aura pas eu à subir de grands travaux. Les organisateurs avaient pensé ce village dès le début pour accueillir au mieux les personnes en situation de handicap. Par conséquent, seuls quelques ajustements ont été nécessaires.
La superficie totale a été un peu réduite dans la mesure où les Jeux paralympiques accueillent moins d’athlètes. Mais seuls quelques équipements ont été rajoutés depuis le départ des athlètes qui ont participé aux JO, avec par exemple des petites voiturettes électriques individuelles (35 en libre-service au village et 190 seront à disposition pour la cérémonie). Les comptoirs du restaurant ont été baissés également.
Dès l’été 2025, les premiers habitants hors Jeux olympiques devraient arriver. “C’était une ambition que nous avons eue dès le départ, de vouloir proposer un village qui était déjà configuré en mode paralympique avant même les Jeux olympiques”, a expliqué Laurent Michaud, directeur du village olympique. “Cela a été permis grâce au fait que ce quartier de ville a été construit selon les normes 100% universelles accessibles, ce qui laissera un héritage à la ville et aux futurs habitants d’un quartier, complètement accessible PMR.”
Des chaises ont été ajoutées dans les douches ou la climatisation est apparue dans les chambres. “L’ensemble du mobilier disposé dans les espaces hébergements a été pensé pour des athlètes à mobilité réduite”, a ajouté Michaud..” Par exemple, les lits sont adaptés à une hauteur qui permettent le transfert facilement ou les prises électriques qui sont beaucoup plus accessibles.”
Le village a été conçu en collaboration avec Ludivine Munos, ancienne athlète paralympique et responsable de l’intégration paralympique à Paris 2024. Selon elle, c’est “le quartier le plus accessible qu’elle a vu de toute son existence en France.” Seule différence notable, un centre de réparation a fait son apparition au cœur du village , avec un atelier de 70m².
“L’une des particularités des Jeux paralympiques, c’est l’utilisation de prothèses, de fauteuils roulants et d’orthèses. Donc éventuellement, il peut y avoir de la casse ou des difficultés pour la mettre à niveau pendant les JO”, a expliqué Ludivine Munos. “C’est pour ça qu’il y a un centre de réparation, avec l’un des partenaires des JO qui vient spécialement au village. C’est environ 2000 réparations pendant l’intégralité des Jeux paralympiques, soit 200 par jour.. Ils accueillent 160 salariés qui viennent des différents centres, il faut avoir 3 ans d’ancienneté parce qu’il faut justifier d’une vraie compétence.”
A Tokyo, 2.300 réparations avaient été effectuées pendant les Jeux paralympiques. Certains techniciens et orthoprothésistes seront aussi mobilisés sur certains sites, en marge des compétitions. En attendant le début des épreuves, certaines délégations ont déjà commencé à arriver, avec les premiers athlètes qui sont attendus dès ce mercredi.
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