investigations•Une enquête a été ouverte après la découverte le 8 mai d’un engin incendiaire sur la ligne TGV entre Aix-en-Provence et Marseille. Aucun lien avec l’arrivée de la flamme n’a été établi
20 Minutes avec AFP
Une découverte qui fait écho aux sabotages qui ont visé les infrastructures de la SNCF dans la nuit de jeudi à vendredi. En mai dernier, le jour de l’arrivée de la flamme olympique dans la cité phocéenne, un engin incendiaire a été trouvé sur la ligne TGV entre Aix-en-Provence et Marseille. Le lien entre l’engin et l’événement olympique n’a toutefois pas été établi.
Une enquête, ouverte par le parquet de d’Aix-en-Provence, a été confiée à la sous-direction antiterroriste (Sdat) de la police judiciaire, selon les sources proches de l’enquête.
A la suite de l’« attaque massive » qui a visé les postes d’aiguillage sur des lignes TGV à Courtalain (LGV Atlantique), Croisilles (LGV Nord) et Pagny-Sur-Moselle (LGV Est), selon la SNCF, une enquête a été ouverte par la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco).
Elle porte notamment sur des faits de détérioration de biens de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation, atteinte à un système de traitement automatisé de données en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de commettre ces crimes et délits, a annoncé la procureure de Paris Laure Beccuau.
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