Alors que la date de l’Aïd el-Fitr, célébrant la fin du ramadan, a été fixée cette année au mercredi 10 avril, des salariés de confession musulmane pourraient souhaiter s’absenter durant cette journée afin de profiter de cette fête religieuse avec leur famille. Mais ont-ils le droit de manquer le travail ?
Après un long mois de jeûne, les musulmans de France vont pouvoir fêter l’Aïd el-Fitr, célébrant la fin du mois de ramadan, ce mercredi 10 avril avec leurs enfants, familles et proches. Pâtisseries orientales, biscuits aux amandes et grands plats familiaux seront au rendez-vous.
Si l’Aïd est célébré deux fois par an dans le calendrier musulman, à savoir Aïd el-Fitr et Aïd al-Adha (en juin prochain), nombreux sont les travailleurs de confession musulmane qui pourraient s’absenter au travail durant la journée de mercredi.
Bien que le code du travail ne prévoit pas de congé pour une fête religieuse, le salarié peut marquer son absence «si l’employeur lui donne son autorisation».
UN CONGÉ POSSIBLE DANS LA FONCTION PUBLIQUE
Concernant la fonction publique, une circulaire du ministère datée du 10 février 2012 autorise, elle, l’absence d’une journée pour fête religieuse, «dans la mesure où elle est compatible avec le fonctionnement normal du service».
Sur cette liste figurent les fêtes musulmanes de l’Aïd el-Adha, al-Mawlid Ennabi (fête de la naissance de Mahomet) et l’Aïd el-Fitr.
Outre les fêtes musulmanes, il est également possible pour les fonctionnaires de s’absenter du travail lors des fêtes catholiques et protestantes, les fêtes orthodoxes comme la Théophanie, le Grand Vendredi Saint et l’Ascension, les fêtes juives de Chavouot, de Roch Hachana et de Yom Kippour ou encore la fête bouddhiste du Vesak (jour du Bouddha).