Le Titan n’a, comme le Titanic, malheureusement pas résisté. Cinq passionnés étaient partis en mer afin d’explorer l’épave du Titanic. Stockton Rush (patron d’OceanGate Expeditions), Shahzada Dawood et son fils Suleman, Hamish Harding ainsi que l’océanaute français Paul-Henri Nargeolet. Tous avaient conscience des risques qu’ils prenaient en plongeant avec ce sous-marin. Toutefois, leur passion a été plus forte que leur raison.
Alors qu’un espoir demeurait, la triste nouvelle est malheureusement tombée pour les proches des victimes : les cinq personnes ont été déclarées mortes suite à l’implosion du sous-marin. Ce samedi 24 juin, dans les colonnes du Parisien, plusieurs amis de Paul-Henri Nargeolet se sont livrés. L’un d’entre eux a même révélé leur dernier échange, avant qu’il n’embarque dans le Titan.
Sous-marin disparu : le dernier message de Paul-Henri Nargeolet dévoilé
Jean Jarry, organisateur de la campagne qui a découvert l’épave du Titanic en 1985, a ainsi confié au Parisien : « On échangeait par e-mails. Son dernier message disait qu’il était aux États-Unis, en ajoutant : ‘Nous allons plonger demain.’ Du coup, quand j’ai appris la disparition du Titan, j’étais malheureusement persuadé qu’il était dedans », a-t-il déploré.
De son côté, Brigitte Renaldi, ancienne journaliste d’Europe 1 qui a plongé vers les restes du Titanic en 1987, a confié au sujet de son ami : « J’ai passé quelques coups de fil à ses vieux copains. On est tous sous le choc, et beaucoup ne veulent pas s’exprimer », a-t-elle livré. Pour rappel, la société américaine OceanGate Expeditions, a déclaré jeudi dernier dans un communiqué : « Nous estimons à présent que notre patron Stockton Rush, Shahzada Dawood et son fils Suleman, Hamish Harding et Paul-Henri Nargeolet sont malheureusement morts ».
Ces mots ont été tristement prononcés après quatre jours de recherche près de l’épave du Titanic. John Mauger, le contre-amiral des garde-côtes américains, a quant à lui ajouté dans un point presse à Boston que : « le champ de débris est compatible avec une implosion catastrophique ». Une « perte catastrophique » de pression serait en effet à l’origine de l’accident. Une forte pensée aux proches des cinq victimes.