Ce sont des mots qui ont changé des vies. Il y a dix ans, Alessandra Sublet publiait un premier livre sur sa propre expérience de la matérnité, intitulé T’as le blues, baby ? (Ed. Flammarion). Dans cet ouvrage, l’ancienne animatrice se racontait comme jamais elle ne l’avait fait auparavant. Elle y évoquait sa rencontre avec son mari d’alors, Clément Miserez et la naissance de leur premier enfant, leur petite Charlie, née en juin 2012. Sauf que cette naissance n’a pas été le conte de fées promis par tous depuis des millénaires. Cela a même été très douloureux pour Alessandra Sublet qui a fait une dépression post-partum.
“Je me souviens, à l’époque, la réaction de certaines et certains qui me disaient : ‘Mais tu ne peux pas dire que la maternité c’est difficile, et puis le baby blues, c’est rien Alex !’ ”, raconte-t-elle dans une publication Instagram ce jeudi 22 juin. Et de poursuivre : “Il y a donc onze ans maintenant, j’ai fait un baby blues, une dépression post-partum qui a pourri une partie de ma maternité. ” Ce moment qui aurait dû être si joyeux s’est transformé en cauchemar – accentué par la culpabilité et le regard des autres qui ne voulaient comprendre ce qu’Alessandra Sublet traversait.
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Alessandra Sublet : “Je n’osais pas dire que je n’allais pas bien ”
“Je devenais mère ce qui aux yeux de la société est une chose merveilleuse et dans le même temps, je pleurais à chaudes larmes me sentant incapable de m’occuper de ma fille ”, explique celle qui s’est reconvertie en comédienne. Et de détailler : “Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait et je n’osais pas dire que je n’allais pas bien puisque tout le monde me disait que c’était génial d’être mère ! ” Si Alessandra Sublet se réjouit de voir que “notre condition féminine avance “, elle ne peut s’empêcher d’observer que “parfois notre mode de pensée reste bloqué au moyen-âge “. A l’occasion des dix ans de la sortie de son livre, la maman de Charlie et Alphonse tenait donc à faire “une piqûre de rappel ”. C’est en effet toujours une excellente idée de rappeler qu’il n’y a pas de honte à avoir à faire une dépression post-partum. Parler de ce sujet ne peut qu’aider les femmes qui en souffrent à sortir de ce marasme.