Christophe Raule a été mis en examen pour le meurtre de la jeune Iris, retrouvée morte le 27 mai dernier près de Lorient. Étranglée puis noyée, la jeune femme aurait été repérée par l’individu alors qu’elle était en état d’ébriété. Il l’aurait chargée dans son fourgon. Pour nos confrères du Parisien, certains ont évoqué la personnalité de l’homme. Des voisins le décrivent alors comme kleptomane : “Il entassait des choses, des vélos de course, des barbecues… Puis il essayait de les revendre sur Leboncoin”.
Des déclarations qui font alors écho : “Sa compagne elle-même m’avait dit un jour, un peu désolée : Il ne peut pas s’en empêcher, c’est maladif”. Pire encore, un riverain avait même fini par déposer une main courante. “Il ment très bien. Un jour qu’il avait volé chez nous un outil, il a nié avec aplomb, menaçant même de porter plainte pour diffamation. Ce n’est que quand on lui a fait comprendre qu’on avait une preuve irréfutable qu’il a feint de retrouver la pièce… Quant à sa femme, il avait dû être convaincant, elle répétait qu’il était innocent.”
Le témoignage du frère de Christophe Raule
Interrogé par le quotidien, le frère du mis en cause a bien du mal à se remettre des accusations qui pèsent contre Christophe Raule. “Avec mes sœurs, on est abasourdis. Il n’a jamais été violent, jamais ambigu avec les femmes, il ne buvait pas, même quand on était jeunes. S’il est coupable, il faudra qu’il paie, car ce qui est arrivé est ignoble”. Et même s’il a des doutes sur la culpabilité de son frère, il nuance ses propos. “Cette fois, les éléments s’orientent quand même plutôt vers lui…”