Le ton est monté sur le plateau de Touche pas à mon poste. Une fois n’est pas coutume, Cyril Hanouna et ses chroniqueurs ont haussé le ton sur un sujet sensible : la dissolution des Soulèvements de la Terre. Ce mercredi 21 juin, en Conseil des ministres, ce collectif écologique a été dissous. « Ce n’est pas la liberté d’expression ou de manifestation qui est en question. (…) C’est le recours répété à la violence contre les biens et les personnes » qui est sanctionné, a commenté le porte-parole de gouvernement Olivier Véran à l’issue de la réunion.Le recours à la violence n’est pas légitime dans un état de droit. » Et si Cyril Hanouna et la plupart de ses chroniqueurs ont salué cette décision, ce n’est pas du tout le cas de Gilles Verdez. « Je trouve que c’est une décision politique », a-t-il commencé.
« On ne peut pas leur imputer l’ensemble des violences. Moi, je suis contre toutes les violences. Là, ce sont des révoltés de la Terre qui luttent contre des lobbies industriels et agricoles. Ce sont des gens qui ont une vision de la Terre qui n’est pas celle de la majorité », a continué Gilles Verdez. Seul à avoir cet avis, le chroniqueur s’est fait atomiser par le reste de la bande de Baba. Mais aussi Cyril Hanouna.« Une fois de plus, tu es hors sujet, s’est énervé l’animateur de TPMP. On ne parle pas de leur idéologie, on parle de leur action. » Le père de Lino et Bianca a ensuite demandé à Gilles Verdez s’il y avait « quelqu’un là-dedans », comprendre dans sa tête. « Gilles, essaie de retrouver ton cerveau pendant ces vacances ! Prends un détecteur de cerveau sur la plage », a continué le trublion de C8, hors de lui.
Cyril Hanouna : « tu es un malade ! »
Et l’animateur n’était pas le seul à ne pas comprendre l’avis de Gilles Verdez. En effet, tous les chroniqueurs se sont succédé pour le tacler. « Tu es toujours du côté de l’ultraviolence, a réagi Jean-Michel Maire. Au nom d’une liberté politique, tu es toujours d’accord avec ceux qui prônent la violence. » Traité de « malade » par Cyril Hanouna, Gilles Verdez a ensuite perdu ses nerfs. Mais a continué à être la cible des autres chroniqueurs. « Gilles, t’es pas la moitié d’un con franchement ?, a ajouté Guillaume Genton. C’est pas parce que l’écologie est un sujet noble que ça doit autoriser toutes les violences. C’est n’importe quoi. Je pense même qu’ils se servent de ça comme prétexte pour être ultra-violents. Ce qu’ils veulent ? C’est défoncé tout, faire des incidents et des manifs. »