L’horizon s’obscurcit encore davantage pour le prince Harry près de six mois après la parution de son livre Le Suppléant. Entre autres révélations choc, son initiation aux substances hallucinogènes avant même d’avoir atteint sa majorité. « J’étais un jeune de 17 ans qui voulait essayer n’importe quoi qui vienne bousculer l’ordre établi. En tout cas c’est ce dont j’essayais de me convaincre », se justifie le fils cadet de Charles III. A-t-il testé la cocaïne ? « Bien sûr » ! « Chez quelqu’un, lors d’un week-end de chasse, on m’a proposé une ligne et ensuite j’en ai encore pris », précise-t-il. Harry essaiera aussi la marijuana et l’alcool avant que son père ne lui paie un voyage en clinique de désintoxication pour rencontrer des drogués repentis. L’expérience ne suffit malheureusement pas à éloigner le petit frère de William des paradis artificiels. L’actrice Courtney Cox lui offrira ainsi un « trip merveilleux » grâce à une « boîte de chocolats aux champignons hallucinogènes« .
Ces quelques paragraphes « haut en couleur » n’ont pas échappé à la vigilance des membres de la Heritage Foundation. Le puissant lobby conservateur américain souhaite en effet comprendre comment Harry a pu obtenir son visa pour les États-Unis au regard de sa consommation de drogue. Tout étranger souhaitant obtenir le précieux document doit en effet se soumettre à une série de questions sur son rapport aux substances illicites : » Avez-vous déjà consommé de la drogue ou été dépendant? » ou encore « Avez-vous déjà enfreint une loi relative au contrôle des substances, ou avez-vous déjà pris part à une entreprise dont c’était le but? ». « Il y a une vraie question sérieuse à savoir s’il aurait dû ou non être admis », selon l’avocat d’Heritage Foundation, Sam Dewey. Si la justice a débouté la requête des plaignante, Harry pourrait cependant ne plus avoir le droit de remettre les pieds en Californie après son voyage à Londres le mois prochain. La loi américaine stipule en effet qu’un étranger peut se voir refuser le droit d’entrer aux États-Unis s’il avoue avoir consommé de la drogue ou condamnés pour des délits liés aux stupéfiants.
Le prince Harry n’est pas « un citoyen comme les autres »
Harry doit passer par le service des douanes et de la protection des frontières chaque fois qu’il entre aux États-Unis. La procédure pourrait se retourner contre lui s’il tombe sur le « mauvais agent », d’autant plus s’il n’a pas officiellement déclaré avoir consommé de la drogue lors de sa demande de visa. Le prince aurait néanmoins pu obtenir une dérogation puisqu’il n’est pas un « citoyen comme les autres », selon Raymond G. Lahoud, un avocat spécialisé en droit de l’immigration cité dans un article du Daily Mail. L’exception faite à la règle confirmerait alors les allégations des plaignants et leur soupçon de « traitement spécial » à l’égard du mari de Meghan Markle en sa qualité de membre de la famille royale britannique. Toute demande de dérogation exige cependant une procédure particulièrement longue et difficile. Il faut en effet se soumettre à un examen médical comprenant des analyses de sang et d’urine, une radiographie des poumons en plus d’un entretien pour confirmer en avoir fini avec la drogue. Raymond G. Lahoud estime la conjecture peu probable dans le cas de Harry. Le prince admet dans son livre s’être essayé aux stupéfiants il y a un certain temps déjà. Le Suppléant risque néanmoins pour l’heure de lui coûter très cher, jusqu’à son droit de vivre en famille.