Il y a 8 ans, Steven Daubiol était condamné à perpétuité par la cour d’Assises du Hainaut pour le meurtre de 3 femmes en Belgique. Qu’est devenu celui qu’on appelle le « tueur du 20 juin ? On vous dit tout !
Le 20 juin 2005, Concetta Tarabella était étranglée et violée dans son appartement. La victime de 57 ans avait été retrouvée à son domicile situé dans la cité Chauster, près de Charleroi en Belgique. 8 ans plus tard, un crime similaire venait s’ajouter au premier. Cette fois-ci, une dame de 67 ans reçoit deux coups de couteau chez elle. Émilie Liétard vit dans la même cité où a lieu le précédent drame. Avant son décès, elle réussit à dénoncer “un jeune d’à côté”. Qui aurait pu se douter qu’il s’agissait d’un jeune maigrichon que les gens du quartier décrivent comme gentil. Les enquêteurs ne le savent pas encore, mais ils ont affaire à un individu sans emploi qui joue à la PlayStation toute la journée, fume des joints et n’arrive pas à maîtriser ses pulsions sexuelles : Steven Daubiol.
Après un prélèvement ADN de tous les hommes du quartier, le profil génétique de Steven Daubiol est identifié. Le tueur en série est arrêté par la police. Très vite, les recherches permettent de résoudre une troisième affaire datant de 2010 : la mort d’une autre femme, Martine Vandeput. Lors de son procès en 2015, le “tueur du 20 juin” est également jugé pour attentat à la pudeur sur un petit garçon de 6 ans. Il est reconnu coupable par la cour d’Assises du Hainaut qui le condamne à la réclusion criminelle à perpétuité et mis à disposition du Tribunal d’Application des Peines pour une durée de 15 ans.
Steven Daubiol : le “tueur du 20 juin” réclame une télévision
Alors qu’il purge sa peine de prison pour ses crimes, Steven Daubiol dénoncerait la précarité des prisonniers. Le tueur en série aurait envoyé une lettre à la directrice de la prison où il réside pour se plaindre de ses conditions de détention. Dans son courrier, il explique qu’il ne peut plus regarder la télévision à cause du prix. Afin d’obtenir gain de cause, il réclame de recevoir gratuitement les chaînes TV de la RTBF, Euronews et les radios de la RTB au nom du droit à l’information. Visiblement, les temps sont durs pour tout le monde.