L’affaire Karine Esquivillon semble être enfin arrivée à son terme. Pour mémoire, cette mère de famille était portée disparue depuis le 27 mars 2023. Comme pour Alexia Daval et Delphine Jubillar, les médias se sont rapidement emparés de ce fait-divers. Michel Vialle, qui était le mari de Karine Esquivillon, avait initialement affirmé que sa compagne, dont il était séparé, était partie volontairement. Cependant, il s’est contredit à plusieurs reprises durant l’enquête. Mercredi 14 juin 2023, les autorités en charge des investigations ont décidé de le placer en garde à vue. Au bout de 48 heures, Michel Vialle est finalement passé aux aveux. Il a reconnu avoir tué accidentellement sa compagne avec une arme à feu qu’il nettoyait.
Sur les indications du suspect, les autorités sont finalement parvenues à retrouver le corps de Karine Esquivillon le vendredi 16 juin 2023, aux alentours de 4h du matin. Le cadavre de la victime se trouvait au sein du Bois Gordeau, situé à Challans dans le département de la Vendée. Le lieu où fut découvert le corps de la mère de famille se trouve par ailleurs à seulement 12 km du hameau de Malnoue, où vivaient Karine Esquivillon et Michel Pialle. Là-bas, le silence règne désormais, comme l’a révélé Le Parisien. En effet, la population locale semble en avoir « ras le cul-cul » d’être interrogée par des journalistes au sujet de cette affaire.
Affaire Karine Esquivillon: les enfants au cœur du drame pic.twitter.com/rVdLUiXT7J
— BFMTV (@BFMTV) June 17, 2023
Karine Esquivillon : les habitants du village où elle résidait sont exaspérés par les journalistes
« Nous ne communiquons pas avec les journalistes, merci de votre compréhension« , est-il par exemple inscrit sur un panneau de bois placé à côté d’une boîte aux lettres du village. Sur un abri en tôle situé juste à proximité, on peut aussi lire « AJAB All Journalists Are Bastards« . Pour mémoire, cet acronyme fait référence au slogan anti-flics « All Cops Are Bastards« , qui peut se traduire en français par : « Tous les policiers sont des bâtards« . « Nous n’avons rien à dire« , a également lancé un couple au journaliste du Parisien présent sur place, avant même que ce dernier n’ait eu le temps de leur poser la moindre question.