Il a déposé plainte auprès de la gendarmerie. Dimanche, le maire (DVD) de Vertou, au sud de Nantes, a été victime d’une agression dans le cadre de son mandat d’élu. Alors qu’il tentait de s’opposer à « l’installation illégale de 200 caravanes de la communauté des gens du voyage » sur un terrain de sa commune, Rodolphe Amailland a été « molesté et agressé », rapporte-t-il. Des faits confirmés et condamnés par la préfecture, qui indique de son côté que « deux jeunes du convoi l’ont bousculé », nécessitant le déploiement immédiat de « moyens renforcés de la gendarmerie nationale ».« Un tournant dans ma vie d’élu »Dans une lettre ouverte, le maire raconte que cet incident « a marqué un tournant dans ma vie d’élu, de maire, de citoyen engagé pour ma ville ». « Ce n’est pas tant l’évènement, mais ce qu’il représente de cette dégradation de notre rapport à l’autre, à l’Autorité, aux valeurs sur lesquelles notre société s’est construite », juge l’édile.Rappelant « l’électrochoc » de la récente démission du maire de Sant-Brevin Yannick Morez et la montée des violences visant les élus, le président du conseil départemental de Loire-Atlantique (PS) Michel Ménard a condamné cette agression. « Un maire de Loire-Atlantique a subi des violences physiques parce qu’il appliquait une décision locale, écrit-il dans un communiqué de presse. Je tiens à apporter tout mon soutien à Rodolphe Amailland. » Une enquête a été ouverte.SociétéNantes : « Menacé de mort » après l’abattage d’arbres, le maire de Vertou porte plainteSociétéDémission du maire de Saint-Brévin : Des élus taclent le « manque de soutien de l’Etat », le préfet se défend