A 64 ans, Patrick Bruel s’apprête à repartir sur les routes. Casser la voix, J’te le dis quand même, Place des grands hommes ou encore Décalé sont autant de tubes qui ont marqué la « bruelmania ». 30 ans après, Patrick Bruel a sorti son 11ème album studio en novembre 2022 intitulé Encore une fois. En février 2024, il entamera une tournée dans toute la France. Ce sera l’occasion de réinterpréter les titres qui collent à la peau de l’artiste et que le public lui réclame à chaque montée sur scène.
Ce samedi 10 juin, Patrick Bruel est revenu sur les circonstances de la création d’une chanson très personnelle Qui a le droit. « Elle est incontournable. Il n’est pas question de ne pas la chanter« , a confié le chanteur dans l’émission 50’ Inside sur TF1. Cette chanson est liée au passé de Patrick Bruel. « Les plus grandes chansons sont celles qui partent d’un élément éminemment personnel et qui deviennent universelles« , a-t-il confié. Dans Qui a le droit, il chante l’absence de son père, qui a quitté le domicile familial alors qu’il n’était qu’un bébé. C’est son ami Gérard Presgurvic qui lui a écrit le texte en s’inspirant de sa vie personnelle. « Je savais que c’était un poids pour lui, l’absence de son père […] J’ai écrit la chanson dans la nuit, en trois ou quatre heures« . « Je ne changerais pas une virgule de ce texte aujourd’hui« , a confié Patrick Bruel qui décidera pourtant de ne pas inclure le titre Qui a le droit sur son album Alors regarde sorti en 1989.
Un titre porté par le public
En effet, l’album Alors regarde n’inclut pas ce titre très personnel. « Une fois qu’elle est terminée d’être enregistrée, elle est tellement orchestrée que j’ai l’impression qu’elle perd de son ADN et qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Elle ne me plaît pas, en fait. Et au dernier moment, je l’enlève », s’est rappelé Patrick. En 1990, au Zénith de Paris, le chanteur décidera de faire plaisir à sa mère et d’interpréter cette chanson qui lui tenait à cœur. « J’attaque la chanson, je fais le premier refrain et dès qu’arrive le deuxième refrain, la salle entière chante avec moi, comme si tout le monde connaissait la chanson depuis toujours. Et là, je suis complètement ébahi », se souvient avec émotion Patrick Bruel. La chanson sera numéro du Top 50 durant sept semaines.