Un individu, qui était surveillé par la direction du renseignement de la Préfecture de police, a été interpellé mardi soir, à Paris, a appris 20 Minutes de source proche du dossier, confirmant une information du site Actu 17. Agé de 31 ans, il est suspecté d’avoir poignardé un homme plus tôt dans l’après-midi, rue Saint-Martin, dans le 3e arrondissement. Il s’est ensuite retranché dans son appartement, rue Meslay, avant d’être interpellé par les forces de l’ordre. Placé en garde à vue, il a été transféré dans la nuit à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police, après avoir été examiné par un médecin.Selon les premiers éléments de l’enquête, le suspect aurait d’abord effectué plusieurs passages devant un salon de coiffure, jetant devant le magasin des lamelles de papiers qui semblent extraites du Coran. Trois hommes seraient alors sortis et auraient tenté de le maîtriser. Mais le suspect, pour une raison encore inconnue, a sorti un couteau d’un sac et porté deux coups à l’un d’eux. La victime, âgée de 50 ans, a été touchée à la cuisse droite et dans le dos. Son pronostic, engagé un temps, ne l’était plus ce mardi. Les deux autres hommes ont été interpellés et placés en garde à vue.Fiché SL’auteur a pris la fuite vers la porte Saint-Martin. Les policiers n’ont pas tardé à découvrir son identité. Des témoins leur ont fait savoir qu’il s’agit d’un homme qui vit chez sa mère, dans le quartier. Selon nos informations, le suspect, déjà connu pour des menaces de mort, fait aussi l’objet d’une fiche S en raison de sa proximité avec la mouvance islamiste en Ile-de-France. Les policiers ont mis en place un dispositif discret autour de son domicile. Au regard de son profil inquiétant, une équipe de la BRI a même été envoyée sur place.Vers 20h25, le suspect a pointé le bout de son nez. Il a été interpellé à 21h30 par les agents de la CSI 75 et placé en garde à vue pour tentative d’homicide volontaire. Dans la nuit, il a été examiné par un psychiatre d’une unité médico-judiciaire et a été transféré à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police. « Les investigations se poursuivent, notamment pour comprendre les raisons de l’altercation et les circonstances exactes des faits », explique à 20 Minutes le parquet de Paris. Le parquet national antiterroriste ne s’est pas saisi des faits.JusticeAu procès des agresseurs du petit-neveu de Brigitte Macron, le récit d’un acte de « violence complètement gratuite »JusticeParis : « On va te saigner »… Le cyberharceleur de la chanteuse Hoshi condamné à de la prison ferme