La tension reste vive dans la commune de Saint-Brevin-les-Pins en Loire-Atlantique. Au lendemain de la manifestation de soutien au maire démissionnaire, plusieurs tags racistes ont été découverts peints dans les rues, sur les murs de maisons. Les messages évoquent leur opposition aux migrants et au projet d’installation d’un centre d’accueil de demandeurs d’asile (Cada). La gendarmerie a ouvert une enquête.La veille, la mairie de Saint-Brevin avait été victime d’une cyberattaque. Les serveurs, messageries et téléphones des services sont affectés. Le standard téléphonique fonctionne, précise la municipalité.Ce même jour, près de 3.000 personnes, dont de nombreux élus avaient manifesté dans les rues de la station balnéaire pour exprimer leur soutien à Yannick Morez, le maire brevinois. Ce dernier a annoncé sa démission le 10 mai à la suite de menaces et violences dont il fait l’objet depuis plusieurs mois pour avoir soutenu le déménagement d’un centre d’hébergement de migrants à proximité d’une école.SociétéSaint-Brevin : Plusieurs milliers de personnes pour « soutenir Yannick Morez, et donc soutenir la République »SociétéDémission du maire de Saint-Brevin : Auditionné au Sénat, Yannick Morez reproche au préfet de « mentir effrontément »