Ils ont été interpellés « en flagrant délit », rapporte une source policière. Trois hommes, employés de GRDF et d’Enedis, ont été placés en garde à vue ce mardi à Cannes pour avoir interrompu l’approvisionnement en gaz et en électricité d’une partie de la ville qui accueille le festival international du film.Ces coupures sont intervenues alors qu’une manifestation contre la réforme des retraites se déroulait à la gare, à l’initiative de la CGT Energie. Le syndicat « les revendique », a confirmé à 20 Minutes Céline Petit, secrétaire générale adjointe dans les Alpes-Maritimes. Elles ont notamment privé de courant le commissariat de la ville. De nombreux restaurants, notamment sur les plages, ont également dû fonctionner sans gaz, à midi. En début d’après-midi, certains établissements n’étaient toujours pas réalimentés.Une tentative déjouée dans la matinéeCéline Petit a également précisé dans l’après-midi à 20 Minutes que les trois personnes placées en garde à vue dans la matinée avaient été « relâchées », a priori sans poursuite. Plus tôt dans la matinée, la direction d’Enedis avait déjoué une première tentative de coupure de courant à la centrale de La Bocca, à l’ouest de la ville, qui alimente une grande partie de la commune.« La CGT a totalement échoué à perturber le festival (qu’elle aime tant fréquenter par ailleurs, jusqu’à demander une séance spéciale pour ses membres dimanche dernier) mais a réussi (un petit peu) à pénaliser le monde du travail », a réagi sur Twitter le maire LR de Cannes, David Lisnard.Fin avril, la CGT Energie avait menacé de provoquer des « perturbations énergétiques » notamment au moment du Festival de Cannes. Aucune coupure ne s’est produite dans l’enceinte du palais depuis le coup d’envoi de l’événement mardi dernier.Faits diversCannes : Un homme victime d’un arrêt cardiaque en marge d’un rassemblement de la CGTSociétéFestival de Cannes 2023 : « On continue à exiger l’abrogation de la réforme des retraites »… La CGT manifeste au Carlton