Suite à la mort d’Ari Boulogne, Anthony Delon a été le seul à réagir publiquement au sein du clan Delon. Sur son compte Instagram, il a également sèchement recadré un internaute.
Samedi 20 mai, le corps d’Ari Boulogne, 60 ans, était retrouvé sans vie en état de décomposition avancée dans son appartement du XVème arrondissement de Paris. La compagne de celui qui a toujours clamé être le fils illégitime d’Alain Delon a été placée en détention provisoire ce lundi 22 mai. Selon Le Parisien, elle a été mise en examen pour non-assistance à personne en danger, homicide involontaire, transport, détention, acquisition et cession de stupéfiants. Le quotidien affirme que la mise en cause a découvert le corps du photographe en rentrant d’un séjour en région et qu’elle aurait tardé à prévenir les secours craignant d’éventuelles poursuites. Sa compagne affirme qu’Ari Boulogne a succombé à une overdose.
Immédiatement après l’annonce de ce décès, Anthony Delon a réagi. Sur son compte Instagram, il a publié R.I.P (Rest in peace, repose en paix en français) sur un fond noir. “Repose en paix Ari. Une destinée tragique. Tristesse. Une pensée ce soir pour ses deux enfants“, a-t-il écrit en légende en pensant à Charles, âgé de 24 ans, et à Blanche, âgée de 17 ans. Les internautes ont été nombreux à commenter la publication du fils aîné d’Alain Delon. L’un d’entre eux a retenu l’attention de l’acteur déclarant qu’Ari Boulogne était sûrement au paradis avec sa “mère chérie“. La réaction d’Anthony Delon ne s’est pas faite attendre. “Vous savez, sa mère l’a mis dans l’héroïne à 14 ans. Il en parle dans son ouvrage. Le cas contraire, les choses auraient peut-être été différentes ! On file pas de l’héro à son gamin de 14 ans… non ?“, a-t-il écrit.
La mère d’Ari Boulogne s’appelait Christa Päffgen, dite Nico. Décédée à Ibiza en 1988, la chanteuse allemande faisait partie du groupe The Velvet Underground. Proche d’Andy Warhol, elle a côtoyé les plus grandes stars du rock des années 60 et 70. En 2001, Ari Boulogne évoquait son souvenir dans son livre intitulé L’amour n’oublie jamais : “Pour moi, c’était une très bonne mère. Elle m’a tout donné. Même la drogue, je l’ai vécue à fond avec elle sans que ce soit un problème. De mes 16 ans jusqu’à la fin, nous avons partagé la drogue, la même seringue. C’était une manière d’être ensemble“, avait-il écrit.