Ce mardi 16 mai, Maïwenn a illuminé la Croisette. Pour la première montée des marches du Festival de Cannes 2023, la réalisatrice avait misé sur une robe noire en velours.
C’était l’événement sur la Croisette. Ce mardi 16 mai, le Festival de Cannes a officiellement ouvert ses portes pour cette édition 2023. Cette année, c’est Jeanne du Barry, le nouveau film de Maïwenn, qui lance la grand-messe du cinéma. Et l’arrivée de la réalisatrice sur le tapis rouge était particulièrement attendue. Après la montée des marches de Catherine Deneuve, divine en bleu, et celle de Johnny Depp, véritable rock star, Maïwenn a ébloui la Croisette. Pour ce grand jour, elle avait misé sur une longue robe noire signée Chanel qui lui allait à ravir. Dans cette tenue en velours avec une fente sur les jambes et un dos nus renversant, elle a pris la pose avec le casting de son long-métrage historique le sourire aux lèvres.
À ses côtés, il y avait notamment Johnny Depp. Critiqué par certains, l’acteur qui incarne le rôle de Louis XV dans Jeanne du Barry s’est plié au jeu des autographes et des selfies avec un large sourire. Maïwenn a également pris sous son aile son fils, Diego, né de son mariage avec l’homme d’affaires Jean-Yves Le Fur. À 19 ans, le jeune homme semblait moins à l’aise que sa célèbre maman, rodée à l’exercice. Sur le tapis rouge de la première montée des marches du Festival de Cannes 2023, les photographes et badauds ont également retrouvé le casting de Jeanne du Barry : Pauline Pollmann, Diego Le Fur, Pierre Richard, Benjamin Lavernhe, Pascal Greggory ou encore Melvil Poupaud.
Malgré la polémique, Maïwenn est arrivée dans le Palais des Festival main dans la main avec son acteur principal, et a été acclamée par les célébrités présentes pour cette cérémonie d’ouverture. Quelques heures avant, plusieurs associations s’étaient élevées contre la présence de Johnny Depp, accusé de violences conjugales par Amber Heard dans un procès déballage et celle de la réalisatrice, visée par une plainte déposée par Edwy Plenel. Interrogé sur sa décision de mettre à l’honneur ce drame historique, le délégué général du Festival de Cannes, Thierry Frémaux, assurait à Variety que “le film de Maïwenn n’est pas un choix controversé” : “Parce que si Johnny Depp avait été interdit de travailler, ça aurait été différent. Mais ce n’est pas le cas. Tout dépend de la justice, et Johnny Depp a remporté son procès. Et le film ne porte pas sur Johnny Depp”.