Condamné en avril 2001 pour les meurtres de 9 jeunes femmes, le tueur en série français Guy Georges est toujours incarcéré à la maison centrale d’Enisheim, dans le Haut-Rhin.
Il était surnommé le tueur de l’est parisien. Le 5 avril 2001, Guy Georges a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une peine de sûreté de 22 ans. Il a été reconnu coupable du meurtre et du viol de 7 jeunes femmes, toutes retrouvées bâillonnées et égorgées entre 1991 et 1997. Depuis, le tueur en série français est incarcéré à la maison centrale d’Enisheim, dans le Haut-Rhin. Mais que devient celui qui plongea jadis Paris dans l’horreur ?
Devenu obèse selon Marianne, Guy Georges est aujourd’hui âgé de 60 ans et mène un quotidien discret. Il a toutefois récemment fait parler de lui lorsque Martine Henry, la mère de Jonathann Daval, faisait la promotion de son livre Moi, maman de Jonathann. Évoquant la vie carcérale de son fils, cette dernière a indiqué avoir croisé Guy Georges dans les couloirs de la maison d’arrêt. “Il vient nous dire ‘bonjour’, il est très gentil, très poli. (…) Il a sûrement changé en prison, parce qu’ils changent tous là-bas, ils redeviennent calmes”,avait-elle confié sur les ondes de RTL, précisant que son fils “s’entend très bien” avec le tueur en série.
En plus de Jonathann Daval, Guy Georges aurait tissé des liens avec un autre tueur en série français : Émile Louis. C’est en tout cas ce qu’a récemment affirmé un surveillant pénitenciaire à nos confrères de RTL. “On voit des scènes de vie quotidienne étonnantes, comme une partie de pétanque entre Guy Georges et Émile Louis dans la cour de la prison”, a-t-il raconté. D’après Marianne, le tueur en série entretiendrait également des liens avec l’extérieur. En 2019, il fréquentait notamment une étudiante en cinéma de 22 ans, qu’il recevait une fois par mois dans un parloir familial. On ignore si cette curieuse relation est toujours d’actualité en 2023.
En mars 2020, la fin de la peine de sûreté de Guy Georges l’a rendu admissible à la libération conditionnelle. Néanmoins, le tueur de l’est parisien n’a déposé aucune demande, visiblement déterminé à tenir la promesse qu’il avait faite à la fin de son procès, en 2001. “Je vais m’infliger une peine. Je ne sortirai jamais de prison, vous serez tranquilles”, avait-il en effet déclaré.