Une chemise blanche, une cravate noire, et une photo d’Emmanuel Macron au niveau du visage. Ce mannequin a d’abord été attaché à arbre, puis frappé de coups de bâton avant d’être brûlé par des manifestants qui s’étaient rassemblés lundi à Grenoble, comme le montrent des images de Télégrenoble. Des faits passibles d’une peine d’emprisonnement d’un an et de 15.000 € d’amende, selon le parquet de Grenoble, qui a ouvert une enquête.« Une enquête confiée à la sécurité départementale est en cours pour outrage à personne dépositaire de l’autorité publique », a indiqué, ce mardi, le procureur de la République de Grenoble, Eric Vaillant, dans un communiqué.24/04. 19h30. Place Notre-Dame à Grenoble, les manifestants couronnent, frappent et brûlent un mannequin à l’effigie d’Emmanuel Macron. pic.twitter.com/zca9hOJMTx— télégrenoble (@teleGrenoble) April 24, 2023
Ce genre d’initiatives a déjà pu être observé lors d’autres mobilisations, comme dans le Puy-de-Dôme ou à Lyon. A Nice, Emmanuel Macron avait été transformé en « paillassou ». Son créateur avait ensuite été convoqué par la police.SociétéGrève du 16 février à Nice : En plein carnaval, Macron transformé en « paillassou »SociétéRéforme des retraites à Nice : Le créateur du « paillassou » de Macron convoqué par la police