Thomas Pesquet a-t-il déjà été en froid avec ses co-équipiers astronautes durant une mission ? C’est dans le documentaire “Thomas Pesquet : Objectif France” diffusé le 25 avril 2023 qu’il a répondu.
Il est l’un des 500 hommes qui portent un regard différent sur la Terre. En seulement deux missions, Thomas Pesquet a en effet vécu près d’un an dans l’espace dans la Station spatiale internationale. Autant de temps qu’il a partagé avec ses co-équipiers astronautes. Comme on le découvre dans le documentaire “Thomas Pesquet : Objectif France” diffusé le mardi 25 avril 2023 sur France 2, Thomas Pesquet a fréquenté vingt personnes dans l’ISS : neuf Russes, neuf Américains et deux Japonais. Il est d’ailleurs devenu le premier Français a commandé la station spatiale. Et selon ses dires, il en a tiré des enseignements. “On est tous différents, on a tous une histoire différente, on vient tous de pays qui ont des objectifs différents mais pourtant on exécute la mission ensemble.” a-t-il expliqué dans un premier temps.
A lire aussi > Thomas Pesquet : âge, taille, salaire, famille, objectif France, Lune, Twitter… Tout savoir
Selon ses dires, il y a jamais eu de malentendus avec ses co-équipiers astronautes. “On a cette nécessité de bien s’entendre. Il faut trouver des choses qui nous réunissent en fait. Une des choses dont on se rend compte c’est qu’on ne s’appesanti jamais sur les différences et surtout on essaye de se rassembler sur les choses qu’on a en commun.” a ajouté le compagnon d’Anne Mottet. “J’étais quand même sidéré de voir ce qu’on réalise quand on travaille ensemble. Il faut vraiment s’imaginer la taille, la difficulté de ce qu’on fait tous les jours, c’est un miracle permanent. On y est arrivé tous ensemble, ça fait quand même réfléchir sur la capacité à travailler tous ensemble quand on le veut vraiment, qu’on en a besoin et qu’on l’a décidé. Evidemment c’est plus facile à faire à sept qu’à huit milliards mais on se dit que métaphoriquement c’est ça qu’il faut faire sur Terre, ce qui est évidemment beaucoup plus compliqué. Si on pouvait recréer ce centre d’équipage (…) de mission commune, ça peut nous porter très très loin.” a-t-il conclu.