Dans les prisons françaises, le phénomène des livraisons par drone prend de l’ampleur. L’an dernier, l’administration pénitentiaire a constaté 68 survols par drone de ses prisons, soit deux fois plus qu’en 2021. Les appareils sont utilisés pour fournir aux détenus des produits prohibés, comme des téléphones, des armes ou de la drogue.« Cette pratique s’est répandue durant les confinements liés à la crise sanitaire » et a prospéré depuis, selon une note du Service d’analyse stratégique de la criminalité organisée (Sirasco) publiée en février.Un drone se crashe, l’autre évaporé dans la natureUn nouveau cas a été signalé lundi au centre pénitentiaire de Ploemeur près de Lorient (Morbihan). Selon Ouest-France, un surveillant qui circulait sur le chemin de ronde a aperçu deux drones qui survolaient le quartier semi-liberté de l’établissement. L’alerte aussitôt donnée, l’un des appareils s’est évaporé dans la nature.Le second drone n’a pas eu cette chance et s’est crashé dans une cour de promenade de la prison. Il transportait un téléphone et des produits stupéfiants, selon Ouest-France, qui précise qu’aucune interpellation n’a pour l’heure eu lieu à l’extérieur.High-TechMontpellier : Le transport d’échantillons sanguins par des drones sera expérimenté cet étéFaits diversCaen : Leur drone survolait la prison, deux jeunes hommes interpellés