Deux corps, un qui devait être mis en terre et l’autre incinéré. Sauf que celui qui est finalement passé par le crématorium il y a quelques jours n’était pas le bon. La famille du défunt a porté plainte. L’inversion, qui serait intervenue à l’athanée de Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes), fait depuis l’objet d’une enquête, indique à 20 Minutes le parquet de Grasse, confirmant une information de Nice-Matin.Confiée au commissariat de la commune, elle est « ouverte des chefs d’organisation de funérailles ayant un caractère contraire à la volonté du défunt et d’atteinte à l’intégrité d’un cadavre » et « est toujours en cours », précise le parquet. Des employés de sociétés de pompes funèbres auraient notamment été entendus.Interrogé sur France Bleu Azur, le maire de Cagnes-sur-Mer a affirmé qu’il y avait eu « une erreur du délégataire de service public » et que la ville n’était pas « directement concernée ». « Avant de fermer le cercueil, on demande à la famille de reconnaître le défunt » et « il semblerait » que cette reconnaissance « n’a pas été parfaite », a ajouté Louis Nègre (LR). Selon lui, les cendres du défunt qui n’aurait pas dû être incinéré vont être déposées dans un cercueil qui sera finalement mis en terre.NiceNice : L’accès à un cimetière interdit… à cause de la naissance de goélandsNiceNice : Un cimetière profané à l’est de la ville, Estrosi porte plainte