Interpellé ce mercredi matin à Nice après le caillassage de la permanence locale d’Éric Ciotti, un homme, toujours en garde à vue en début de soirée, sera « déféré » jeudi, a annoncé à 20 Minutes le procureur de la République de Nice Xavier Bonhomme. Cet individu, suspecté d’avoir envoyé des pavés sur la devanture du local du président du parti Les Républicains, la veille du vote des motions de censure contre la réforme des retraites, sera présenté au parquet, qui décidera des suites à donner à son arrestation.Cette nuit ma permanence a été caillassée.Les nervis qui ont fait ça veulent par la violence faire pression sur mon vote lundi.Jamais je ne céderai aux nouveaux disciples de la Terreur. pic.twitter.com/8sgs3q85HF— Eric Ciotti (@ECiotti) March 19, 2023
Le 19 mars, le député des Alpes-Maritimes avait retrouvé la vitre de son QG installé au port de Nice brisée. « La motion ou le pavé » prévenait un tag accompagnant cet acte de vandalisme. « Jamais je ne céderai aux nouveaux disciples de la Terreur », avait réagi Éric Ciotti, favorable à la réforme et qui avait appelé les élus de son parti à s’opposer à la censure du texte porté par le gouvernement. Dix-neuf députés LR, sur 61, ont pourtant approuvé celle portée par le groupe Liot, finalement rejetée à neuf voix près.Le lendemain de ce vote, le 21 mars, c’est un autre parlementaire des Alpes-Maritimes, Éric Pauget, qui avait également retrouvé sa permanence caillassée. Le député LR d’Antibes n’avait pas soutenu la motion. « Condamnant fermement ces violences et la pression sur les élus », il avait également annoncé le dépôt d’une plainte.PolitiqueLes Républicains : Eric Ciotti met en garde contre les « débauchages individuels »PolitiqueRéforme des retraites : Après celle d’Éric Ciotti à Nice, la permanence d’un autre député LR caillassée à Antibes