La détention provisoire de Cédric Jubillar va encore durer quelques mois de plus. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse vient en effet, pour la septième fois, de rejeter sa demande de remise en liberté, a-t-on appris auprès de ses avocats.Le peintre plaquiste est le principal suspect des enquêteurs dans l’affaire de la disparition de sa femme Delphine, une infirmière tarnaise qui s’est volatilisée de leur domicile de Cagnac-les-Mines dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 et dont aucune trace n’a été retrouvée depuis. Son époux, qui n’a jamais cessé de clamer son innocence, a été mis en examen et écroué pour « meurtre sur conjoint » le 18 juin 2021. Il est depuis à l’isolement à la maison d’arrêt de Seysses, près de Toulouse, malgré la possibilité mise en avant par ses avocats d’être accueilli dans un appartement en Ariège, loin des protagonistes de l’affaire. « C’est un entêtement judiciaire qui continue malgré un dossier vide d’éléments à charge et aux mépris des principes fondamentaux », déplore ce mardi Emmanuelle Franck, l’une des trois conseils de Cédric Jubillar.Au moment de sa disparition, l’infirmière et mère de deux enfants avait engagé une procédure de divorce et envisageait de refaire sa vie avec un autre homme, rencontré l’été précédent. C’est Cédric Jubillar qui, ne trouvant pas sa femme, avait prévenu les gendarmes et donné l’alerte au petit matin.SociétéAffaire Delphine Jubillar : Après 21 mois de détention, le mari a plaidé sa remise en liberté et « clamé son innocence »SociétéAffaire Delphine Jubillar : Impulsif, fourbe, autoritaire… Ce que dévoile l’enquête de personnalité sur le mari