Par M. D.
Ce lundi 27 mars, Édouard Philippe était invité dans Quotidien sur TMC. Venu pour évoquer notamment les tensions sociales suite à l’adoption de la réforme des retraite, l’ancien Premier ministre s’est un peu écharpé avec une chroniqueuse de l’émission, créant un gros malaise sur le plateau.
Une remarque déplacée. Édouard Philippe était invité sur le plateau de Quotidien ce lundi 27 mars. L’ancien Premier ministre était notamment présent pour évoquer la crise sociale qui secoue le pays après l’adoption par l’article 49-3 de la controversée réforme des retraites. Mais le maire du Havre a également accepté d’évoquer les deux pathologies qui le frappent : le vitiligo qui dépigmente ses poils, et l’alopécie qui provoque la chute de ses cheveux ainsi que celle de sa barbe et de ses sourcils.
Un sujet sur lequel a souhaité s’attarder l’une des chroniqueuses de Quotidien, Maïa Mazaurette. La spécialiste sexologie de l’émission a ainsi souhaité pointer du doigt le fait qu’Édouard Philippe semblait mettre en avant depuis plusieurs mois sa pratique de la boxe. “Un choix qui ne semble pas anodin… “, a-t-elle estimé, avant de faire un parallèle entre la maladie “qui renvoie à la vieillesse à la faiblesse et à la dévirilisation” et ce sport “d’endurance, de force et de combat”.
L’ancien chef du gouvernement a alors fait remarquer à la chroniqueuse qu’il avait débuté la boxe bien avant d’être touché par les deux pathologies. “Vous aviez peut-être déjà des choses à compenser à ce moment-là ?”, a lâché la journaliste, un brin provocante. Amusé par cette remarque, Édouard Philippe a finalement dévoilé la raison beaucoup plus triste qui l’a poussé à se lancer dans ce sport. “J’ai commencé la boxe quand mon père est mort”, a-t-il expliqué, provoquant soudainement un gros moment de gêne sur le plateau de Quotidien.
Comprenant bien que Maïa Mazaurette avait voulu mettre en avant le lien entre l’apparence et la vie politique, Édouard Philippe a donné son avis sur le sujet. “C’est un métier de séduction et d’incarnation, donc évidemment que le physique ça compte. (…) Mais je fais confiance au bon sens et l’intelligence de nos concitoyens. Et donc je dis : ‘Ben oui, j’ai un vitiligo et j’ai une alopécie’. C’est comme ça. Je vous le dis, vous en faites ce que vous voulez. Si vous trouvez que ça me fait une sale gueule, je n’y peux rien“, a poursuivi l’ancien Premier ministre avant de conclure avec une pointe d’humour pour détendre l’atmosphère : “Et puis, si vous pensez qu’il faut être playboy en France pour être élu, j’ai quand même quelques contre-exemples, hein !“