«Il n’y a qu’à regarder les images de l’INA, ça n’a rien à voir avec notre époque» : Anne Coffinier déplore l’effondrement des capacités d’expression des jeunes

Le drame de Nantes a remis sur le table le débat sur la capacité d’expression des jeunes. Ce jeudi 24 avril, un élève de seconde a tué une jeune fille de 15 ans et blessé trois autres adolescents au collège-lycée privé Notre-Dame de Toutes-Aides à Nantes. Le profil de l’assaillant est complexe. La presse a fait état d’un garçon timide, adorateur de Hitler et dénonçant un « écocide globalisé ». De quoi alimenter les réflexions sur les problèmes psychologiques des plus jeunes, mais aussi sur leurs capacités d’expression, qui seraient de plus en plus tournées vers la violence.

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Une défaillance intellectuelle épinglée par Anne Coffinier, spécialiste de l’éducation et diplomate en disponibilité. « Il y a une espèce de vide » chez les adolescents qui n’est « plus peuplé par des êtres littéraires », a assuré la présidente de Créer son école sur CNews ce samedi 26 avril. En outre, selon elle, l’imaginaire littéraire a été remplacé par un autre qui vient « des séries et des réseaux sociaux ».

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En conséquence, pour la dirigeante associative, « la capacité à s’exprimer était beaucoup plus élevée » chez les générations précédentes que chez celle d’aujourd’hui. « Lorsqu’il y avait besoin de gérer des émotions, on l’exprimait avec des mots », a-t-elle poursuivi. Avant d’ajouter : « Il n’y a qu’à regarder les images de l’INA, ça n’a rien à voir avec notre époque où on dirait des demeurés finis ».