
Grand coup de ménage en prévision dans les dépenses de l’État. La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a annoncé dans le Grand Rendez-Vous CNews – Europe 1 – Les Échos, ce dimanche 27 avril, que « d’ici la fin de l’année, le gouvernement proposera dans le budget qu’un tiers des agences et des opérateurs de l’État, qui ne sont pas des universités, soient fusionnés ou supprimés ». En outre, « c’est 2 à 3 milliards d’économies avec moins d’emplois publics à la clé », a-t-elle assuré.
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« Aujourd’hui, on a 180 000 personnes qui travaillent dans les agences et les opérateurs, plus que de gendarmes dans le pays », a rappelé Amélie de Montchalin. Avant d’ajouter : « Notre rôle, c’est de considérer que les choses ne sont pas immuables ».
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La ministre des Comptes publics n’a toutefois pas précisé quels agences et opérateurs seront concernés. Plusieurs agences sont notamment dans le viseur du gouvernement, comme l’Agence Bio, menacée un temps de disparition après le vote mi-janvier au Sénat d’un amendement auquel la ministre de l’Agriculture Annie Genevard ne s’est pas opposée.
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Questionnée sur la façon dont les suppressions d’emplois publics pourraient se faire, Amélie de Montchalin affirme avoir « plein de moyens sans faire dans la casse sociale ». Notamment en ne remplaçant pas les personnes qui partent à la retraite. « Je serai auditionnée (par une commission du Sénat mi-mai, je ferai des annonces à ce moment-là », a-t-elle précisé.
En 2024, le déficit public s’est creusé à 5,8 % du PIB. Le gouvernement espère le ramener à 5,4 % cette année, au prix d’un effort budgétaire de cinquante milliards d’euros. Il entend ensuite le réduire à 4,6 % en 2026 grâce à un nouvel effort chiffré à 40 milliards d’euros. Ce samedi 26 avril, un décret actant des annulations de crédits à hauteur de 3,1 milliards d’euros a été publié.
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