
Mine perplexe puis défaite, Luis Enrique n’a pas hésité au coup de sifflet final : l’entraîneur parisien a filé avec ses joueurs vers le virage Auteuil et il a exhorté les supporters à leur réserver une ovation malgré la première défaite de l’exercice 2024-2025, histoire de ne surtout pas laisser le doute s’installer avant le rendez-vous capital de mardi à Londres. L’Espagnol a été entendu, la communion fut réelle sous la banderole « Sortez-nous l’Arsenal, emmenez-nous en finale », la conquête de la Ligue des champions demeurant l’objectif absolu de ce club.
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Reste que cette défaite, qui porte avant tout le nom de l’ancien gardien maison Marcin Bulka, auteur d’une dizaine de parades toutes plus sublimes les unes que les autres, est plus qu’anecdotique : elle prive le PSG, déjà champion, d’un record qui lui tendait les bras, celui de l’invincibilité sur une saison entière, et rameute les interrogations qu’on pensait évanouies autour de l’efficacité offensive de cette équipe. Avec 76 % de possession de balles, 32 tirs contre 7, et surtout 13 tirs cadrés contre seulement 3 pour les adversaires, il est presque inconcevable que le score final soit de 3-1 pour les Niçois.
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Si Dembélé n’a pas marqué (encore une fois), il a été passeur décisif pour le seul but parisien signé Ruiz d’une volée en pivot peu avant la mi-temps. Les autres attaquants ont tout tenté, à l’image de Kvaratskhelia, mais la réussite n’était pas là pour l’une des premières fois de l’année. « On a raté le match, tranche le capitaine Marquinhos, fébrile en défense à l’image de son gardien Donnarumma. Mais il faut garder la confiance, on peut faire beaucoup mieux. »
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Il faut également mettre en évidence la performance niçoise, courageuse, cohérente et diablement efficace : trois buts pour trois tirs cadrés, c’est ce qu’on appelle un plan sans accroc et Morgan Sanson, qui revenait d’une grave blessure, s’est offert un magnifique doublé (dont une volée à la Zlatan sur un centre en platine de Clauss) pour mener les siens à la victoire et au pied du podium dans une lutte passionnante pour les places européennes. « La victoire ne pouvait être que difficile, elle n’en est que plus belle », souriait l’entraîneur du Gym Franck Haise. Bête noire du PSG au Parc, Nice a justifié sa réputation et renvoyé les Parisiens à leurs études avant le rendez-vous le plus important de la saison.
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