Les tensions sont vives entre les deux organismes palestiniens. Lors de l’ouverture du Conseil central de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), le président de l’Autorité palestinienne s’en est pris avec fracas au Hamas.
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Mahmoud Abbas a exigé la libération des otages détenus dans la bande de Gaza, dominée par le Hamas, et en particulier les citoyens américains, dans l’espoir de mettre fin à l’opération militaire lancée par Israël après l’attaque meurtrière du 7-Octobre. Qualifiant le Hamas de « fils de chiens », selon le Times of Israel, le dirigeant palestinien a appelé le groupe terroriste à « libérer ceux que vous détenez et de mettre fin à cette histoire. Mettez fin à leurs excuses [celles d’Israël]. Mettez-y un terme ». Et de marteler : « La priorité absolue est de mettre fin à la guerre d’anéantissement à Gaza. Elle doit cesser – des centaines de personnes sont tuées chaque jour. »
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Mahmoud Abbas s’en est également pris à Israël, condamnant le déplacement des habitants de l’enclave de Gaza en raison de la guerre. Pour le président, cette situation est une « nouvelle Nakba », en référence à l’exode palestinien de 1948. « Nous rejetons cela. Cela fait partie intégrante de notre territoire – ce qui se passe à Gaza se passe également à Jénine (en Cisjordanie occupée, NDLR), partout »,a-t-il ainsi affirmé.
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Pour rappel, le 7 octobre 2023, plus de 2 000 terroristes palestiniens du Hamas ont franchi la frontière entre la bande de Gaza et Israël, tuant 1 205 personnes, se livrant à des viols et capturant des otages. Parmi les 251 personnes enlevées lors de cette attaque, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 seraient mortes, selon l’armée israélienne. L’offensive de représailles lancée par l’État hébreu a, depuis, fait quelque 50 000 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon un bilan publié récemment par le ministère de la Santé du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU.
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