Cinq ans après la mort de Michel Rouablé, 61 ans, frappé lors d’une altercation pour une crotte de chien dans le Val-de-Marne, la justice a définitivement classé l’affaire. La cour d’appel de Paris a confirmé en mars 2025 le non-lieu pour l’auteur du coup fatal, estimant que la légitime défense était établie, rapporte Le Parisien.
Le 20 mai 2020, Michel Rouablé demande à une femme de ramasser les déjections de son chien sur une place de son quartier de Villiers-sur-Marne. Elle rentre bouleversée chez elle et son compagnon revient sur les lieux. La dispute dégénère : Michel Rouablé revient avec un bâton et se met à frapper l’autre homme, qui réplique avec un coup de poing. Le sexagénaire s’effondre et meurt deux jours plus tard d’un traumatisme crânien.
La justice a considéré que Michel Rouablé a commencé la confrontation physique, et que la réaction de son voisin n’était pas disproportionnée. Un verdict douloureux pour la famille. « Cinq ans, c’est trop long. C’est dur de faire son deuil », déplore sa fille Elodie au quotidien. « Mon frère était affaibli, ce n’était pas un homme violent », insiste son frère Christian. Tous espéraient un procès pour faire entendre leur voix.
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L’avocat du mis en cause, Me Jean-Pierre Lepetit, parle d’un dossier « rare et éprouvant ». « En toute honnêteté, il n’y avait pas matière à procès. Mais cette affaire m’a profondément marqué », a-t-il confié au Parisien.
