« Frères et sœurs, joyeuses Pâques ». En pleine convalescence, le Pape François s’est pourtant bien présenté au balcon de la basilique Saint-Pierre de Rome ce dimanche 20 avril, peu après midi, pour donner sa traditionnelle bénédiction « Urbi et Orbi ». Un mois à peine après sa sortie de l’hôpital, le souverain pontife de 88 ans est apparu en fauteuil roulant, sans canules nasales à oxygène. Toujours affaibli, il a délégué à un collaborateur la lecture de son texte.
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Dans son message, le pape a dénoncé la « situation dramatique et ignoble » à Gaza. Dans le même temps, il a mis en garde contre « le climat d’antisémitisme croissant qui se répand dans le monde entier ». Il appelle les belligérants au Proche-Orient à un cessez-le-feu, à la libération des otages et à l’aide humanitaire. Le Saint-Père a exhorté les dirigeants politiques « à ne pas céder à la logique de la peur qui enferme » et à « abattre les barrières qui créent des divisions », plaidant une nouvelle fois pour le désarmement.
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Ce matin encore, on ignorait si le pape prendrait part à la bénédiction pascale. Pour la première fois depuis son élection en 2013, le souverain pontife a manqué la plupart des rendez-vous de la Semaine sainte, dont le Chemin de Croix au Colisée et la veillée pascale. Pour rappel, François a été hospitalisé dans un état critique en début d’année.
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Quelques instants avant d’apparaître au balcon, le pape a reçu le vice-président américain J.D. Vance pour une « rencontre privée » de « quelques minutes » à la résidence Sainte-Marthe, où il vit au Vatican. Cet entretien s’est déroulé deux mois après les vives critiques du chef de l’Église catholique contre la politique migratoire de Donald Trump. Elle a permis aux deux hommes d’échanger leurs vœux à l’occasion du jour de Pâques.
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