
Une décision qui a de quoi rendre furieux les agents pénitentiaires. Les chiens renifleurs auraient été écartés d’une unité de la prison de Frankland, au nord-est de l’Angleterre. En cause : les plaintes de plusieurs djihadistes, qui affirment qu’entrer en contact avec les animaux serait, selon eux, contraire à leurs croyances religieuses. Cette unité accueille notamment Hashem Abedi, qui a poignardé quatre gardiens de prison le 12 avril dernier. Il a été condamné à la perpétuité pour avoir aidé son frère kamikaze à préparer un attentat à la bombe à la sortie d’un concert à Manchester en 2017.
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« Chaque détenu était minutieusement fouillé à sa sortie comme à son retour de cellule. Des chiens étaient parfois utilisés. Le comité de gestion a annulé cette pratique et a retiré les chiens de la fouille des prisonniers », a déploré Mark Fairhurst, président national de l’Association des agents pénitentiaires, cité par The Sun. « Pourquoi sommes-nous si obsédés par le fait de contrarier des prisonniers terroristes dont le seul objectif est d’assassiner les gardiens de prison ? », s’est-il agacé.
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« Nous faisons des concessions aux détenus sous prétexte que le personnel a peur d’être accusé de racisme »
« C’est pathétique si la prison de haute sécurité de Frankland s’est pliée aux prisonniers islamistes et leur a permis de contourner les contrôles de sécurité », a pesté Robert Jenrick, ancien ministre de l’Immigration du gouvernement de Rishi Sunak. « Nous mettons constamment en danger la sécurité, la sûreté et le bien-être du personnel de première ligne parce que nous faisons des concessions aux détenus sous prétexte que le personnel a peur d’être accusé de racisme ou que les supérieurs ont peur d’être poursuivis en justice », lance au tabloïd anglais un ancien directeur de prison.
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De son côté, le ministère de la Justice britannique assure qu’il n’y a eu aucun changement opérationnel dans l’utilisation des chiens renifleurs dans les prisons de haute sécurité, y compris celle de Frankland. « Chaque fois que je trouve une opportunité de mieux protéger notre personnel et le public, je le fais », a indiqué la secrétaire à la Justice travailliste Shabana Mahmood.
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