Chercheurs woke : la France leur tend les bras

Près de 300 chercheurs américains ont postulé pour rejoindre l’Université d’Aix-Marseille dans le cadre du programme « Safe Space for Science ». C’est ce qu’a annoncé Éric Berton, président de l’université, jeudi 17 avril sur France Info. Lancé en mars dernier, ce dispositif se veut une main tendue aux chercheurs désireux d’évoluer dans un « environnement propice à l’innovation, à l’excellence et à la liberté académique ».

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Traduction : un refuge pour scientifiques jugés indésirables outre-Atlantique. Selon Éric Berton, les candidats « sont principalement ceux qui s’intéressent au genre, à l’histoire. Souvent, ils sont accusés de réécrire l’histoire, mais il y a aussi des collègues des sciences biologiques, des médecins, notamment ceux qui travaillent sur l’épidémiologie, les vaccins et la cancérologie. » L’université, qui se rêve en « asile scientifique », a reçu le soutien de François Hollande, qui a déposé le 14 avril une proposition de loi en faveur d’un statut de « réfugié scientifique ».

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Une manière, selon lui, d’affirmer l’ouverture de la France à l’heure où « les États-Unis se referment sur eux-mêmes ». Deux jours plus tard, la Cour suprême britannique affirmait que la définition légale d’une femme repose sur le sexe biologique et non sur le genre. De quoi élargir encore le champ des candidatures…