
Un accident mortel est survenu lors d’une séance de cryothérapie, ce lundi 14 avril. Cette méthode médicale consiste à exposer le corps à un froid extrême afin de soulager certaines douleurs, réduire les inflammations et favoriser la récupération musculaire. Appliquée localement ou globalement via des sprays, des bains ou encore des cabines, cette technique médicale ne dure que quelques minutes.
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De plus en plus en vogue, elle attire aussi bien les sportifs que les amateurs de bien-être. Salles de sport et instituts sont nombreux à offrir cette pratique, grâce à des cabines refroidies par de la vapeur d’azote liquide, qui fait descendre la température entre -110°C et -150°C.
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Une fuite d’azote vire au drame
Une employée de 29 ans a perdu la vie à la suite d’une fuite d’azote provenant de l’une de ces fameuses cabines de cryothérapie, dans une salle de sport du 11e arrondissement de Paris ce lundi. Une autre cliente, âgée de 34 ans, est hospitalisée en état d’urgence absolue. Les deux victimes étaient en arrêt cardio-respiratoire à l’arrivée des secours sur place. Autopsie et analyses toxicologiques ont été requises par le parquet de Paris.
Dangers et controverses autour de la cryothérapie
La question se pose : la cryothérapie est-elle sans danger ? Risque-t-elle d’exposer à l’azote ? L’usage de ce gaz inodore ne fait pas l’unanimité dans la sphère scientifique. Bien manipulé, l’azote est inoffensif : « Il n’est ni inflammable, ni toxique, ni irritant » affirme Air Liquide, le groupe industriel français spécialiste des gaz industriels.
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Mais des problèmes de sécurité ont déjà été relayés par l’Inserm, un institut de recherche médicale, en 2019. « Des effets secondaires bien réels ont été matérialisés par les études de cas publiées, des témoignages de professionnels et des affaires en justice », détaillaient les scientifiques. Brûlures locales, urticaire chronique, accentuation des douleurs, céphalée ou encore ictus amnésique : les risques seraient nombreux. La communauté scientifique estime donc qu’il est indispensable de mieux étudier les dangers liés à la cryothérapie.
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