
Marion Maréchal tape du poing sur la table. La patronne du parti Identité-Libertés a vivement taclé le ministre des Affaires étrangères sur X à la suite de l’éviction de douze agents français par l’Algérie. « Après l’humiliation de la France en Afrique, l’épisode de l’expulsion des agents de l’ambassade de France en Algérie donne le coup de grâce à la diplomatie de la soumission de Jean-Noël Barrot », assène-t-elle. Avant de réclamer : « Il devrait donner sa démission après un tel échec. »
Publicité
La suite après cette publicité
En début de semaine, Jean-Noël Barrot a annoncé que les autorités algériennes avaient demandé à douze fonctionnaires français de quitter leur territoire sous 48 heures. Une mesure inédite depuis 1962. C’est une réponse à l’arrestation de 3 ressortissants algériens en France, dont un agent consulaire, soupçonnés d’avoir enlevé un influenceur algérien opposant au régime d’Abdelmadjid Tebboune en avril 2024.
La suite après cette publicité
Dans un communiqué publié ce lundi, Alger défend sa décision « souveraine » en faisant porter au ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau « la responsabilité entière » des regains de tensions avec la France. « Ce ministre qui excelle dans les barbouzeries à des fins purement personnels est en manque flagrant de discernement politique », a asséné la diplomatie algérienne.
La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
En guise de réponse, ce mardi 15 avril, Jean-Noël Barrot a menacé l’Algérie de « conséquences » si elle maintient sa décision. « Si l’Algérie persiste à vouloir expulser des fonctionnaires français, nous n’aurons pas d’autre choix que de prendre des mesures similaires. Nous sommes prêts à agir, il ne reste que quelques heures aux autorités algériennes pour revenir sur leur décision », a-t-il prévenu sur France 2.
Les relations entre Paris et Alger avaient connu une courte accalmie après sa visite en Algérie le 6 avril dernier. Il avait annoncé une « nouvelle phase » entre les deux pays qui n’aura finalement pas duré longtemps. Outre ce dernier sujet, les tensions se sont aggravées ces derniers mois pour plusieurs raisons : la question du Sahara occidental, les étrangers sous OQTF qu’Alger refuse de reprendre, l’arrestation et la condamnation à cinq ans de prison de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, le comportement haineux de certains influenceurs franco-algériens ou encore l’instrumentalisation du ressentiment anti-français par les autorités algériennes…
Source : Lire Plus






