
Vague d’expulsions de l’Algérie… vers la France. Les autorités algériennes ont demandé à douze fonctionnaires français en poste en Algérie de quitter leur territoire, dévoile Le Figaro. Cette décision est une réponse à l’arrestation de trois ressortissants algériens en France, a précisé Jean-Noël Barrot dans une déclaration écrite ce lundi 14 avril.
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Le chef de la diplomatie française a demandé à Alger de « renoncer à ces mesures d’expulsion sans lien avec la procédure judiciaire en cours », menaçant le pays de réponses immédiates en cas de refus. Selon le quotidien, l’Algérie ciblerait le ministre de l’Intérieur. « Les personnes expulsées sont toutes placées sous l’autorité de Bruno Retailleau », glisse une source française à nos confrères. De quoi doucher les efforts de réconciliation entamés par la France…
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La semaine dernière, Jean-Noël Barrot parlait d’« une nouvelle phase » pour les relations entre Paris et Alger, à l’issue d’un entretien avec son homologue Ahmed Attaf et surtout avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune. Mais depuis vendredi et la mise en examen de trois ressortissants algériens « soupçonnés de faits graves sur le territoire national français », plus rien ne va. Dimanche, le ministère algérien des Affaires étrangères avait déjà menacé dans un communiqué : « L’Algérie n’a pas l’intention de laisser cette situation sans conséquences tout comme elle veillera à assumer pleinement et résolument la protection de son agent consulaire. »
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Ces individus sont soupçonnés d’être impliqués dans l’enlèvement dans le Val-de-Marne de l’influenceur algérien Amir DZ en avril 2024. Visé par sept mandats d’arrêt émis par les autorités algériennes, l’homme de 42 ans (qui cumule 1,1 million d’abonnés sur TikTok et YouTube) est un opposant au régime d’Abdelmadjid Tebboune, réfugié en France depuis 2023. Pas sûr que la visite de Gérald Darmanin, annoncée pour les prochaines semaines, soit maintenue au vu des tensions…
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